TBT : NEW YORK

New York, 

Aujourd'hui, ma machine à remonter le temps imaginaire se réveille pour un retour immédiat vers une cité inédite, un voyage mémorable, inoubliable. Aujourd'hui, je vais vous partager mes souvenirs uniques d'une ville tout aussi unique...

NEW YORK.

21 Juillet 2011. huit heures de vol effectuées, me voilà enfin arrivée à l'aéroport JFK. Un chauffeur de taxi nous indique qu'il est dix-huit heures, je suis complètement déboussolée. J'aperçois au loin les grattes ciels qui contrastent avec l'ambiance orangée, créée par le soleil qui semble se coucher. Serait-ce déjà la fin de la journée ? Difficile de le deviner. Rester plus de cinq minutes à l'extérieur, par cette horrible chaleur m'est impossible. 42 degrés au compteur, j'ai presque du mal à respirer, comme cette sensation qu'il n'y a plus d'air. Mais peu importe, l'excitation m'envahit à l'idée de pouvoir enfin découvrir la ville et fêter mes seize ans dans un pays où cet âge est symbolique. Alors voilà ce qu'est New York pour moi...

New York, la ville de la démesure. Les hauts buildings donnent le vertige. On se sent infiniment petit face à cette jungle urbaine colossale. New York est fait de marbre, Paris est bâti sur du sable. Toute cette puissance américaine prend son sens dès que l'on arpente les rues imposantes et strictes de la ville. Tout est carré, bien organisé, bien réparti, tout est question de géométrie. New York donne cette impression de se donner en spectacle. Du verre de Coca-Colas chez MacDonald's, à l'énorme guitare indiquant le hard rock café - oui faisons dans le cliché purement américain - tout est surdimensionné. 

New York, la ville lumière. Je me sentais comme dépassée par la rapidité de cette ville, tout semble si dynamique. Les gens ne perdent pas leur temps, ils parlent vite, marchent vite. Je n'ai jamais vu autant de joggeurs de ma vie. Dès 2011, c'était déjà une ville à l'ère de la 4G, sous tout les sens du terme. New York vit à cent à l'heure. La course folle des taxis jaunes, arpentant les grandes avenues, de nuit comme de jour, ne s'arrête jamais. New-York, la ville qui ne dors jamais ? Et bien, je le confirme. C'est vrai. La lumière jaillit par le reflet du soleil dans les bureaux de verres, et ses panneaux lumineux ancrées dans le paysage. Alors que tout est tyrannie de l'immensité, Times Square me paru tellement petit. 

New York, la ville artistique. Elle éveille notre curiosité et offre une telle diversité culturelle. MoMA, le MET pour les curieux, le musée d'histoire naturel pour les plus courageux, le Guggenheim pour les connaisseurs, sans parler des galeries d'art en dehors de Manhattan. Cette ville regorge de ressources inépuisables. Qui ne rêve pas de découvrir l'intérieur de la mythique salle du Madison Square Garden ? Qui n'a jamais eu l'envie d'assister à l'une des comédies musicales phares de Broadway ? Rien que de part la beauté et prouesses architecturales de ses grattes-ciels, New York baigne dans l'art. Les yeux y sont indispensables. Il y a tellement de choses à chaque coin de rue à découvrir, de gratte-ciel à scruter, d'immensité à mesurer.

New York, la ville des finances. C'est assez drôle de voir des hommes d'affaires en costume s'engouffrer dans le métro alors que le thermomètre frôle les 45 degrés. Et il y a moi, à coté,  dégoulinant, buvant des litres d'eau en portant le plus léger des vêtements. Ils sont fous ces New-yorkais ! Tous convergent vers le sud de l'île notamment à Wall Street, à deux pas du lieu tragique du World Trade Center, où désormais prône Ground Zero.

 New York. New York. La suite au prochain article ! 

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